l'écoute
l’écoute active, empathique est au coeur du projet
(écouter les autres et puis s’écouter soi-même)
les confluences
une façon d’appréhender des espaces inconnus (villes, etc.) en se laissant porter, en étant disponible aux découvertes et aux rencontres, voire en initiant des situations semblant a priori impossibles
la recherche
être attentifs aux réflexions théoriques, aux travaux de recherche en lien avec notre question
la création
podcast, images, vidéos, cartes, etc.
à la fois pour “parler” du projet et des réponses obtenues
l'exposition, le partage
montrer tout ce qui se fait, tout ce qui se pense dans le cadre du projet
l'incitation
inciter chacun·e à explorer les lieux différemment, à interagir avec les autres différemment, à mieux écouter, à poser des questions apparemment étranges, à mener des conversations différentes / plus satisfaisantes / plus profondes, à créer soi-même, à identifier ses petits moteurs et à s’en rapprocher
la politique, le social
voir comment l'organisation de nos sociétés développées favorise ou au contraire empêche la connexion avec nos petits moteurs internes (éducation trop rigide, normes sociales...)
l'international, l'interculturel
ne pas se cantonner à notre propre société mais chercher à ouvrir la question à d’autres pays, d’autres cultures (pour l’instant : Espagne, Allemagne, Inde, Russie, Taïwan/Japon)
l'optimisme
dans un contexte globalement anxiogène, le projet ouvre des possibles (explorations, surprises, rencontres, échanges, modification du quotidien, (re)connexion à nos ressources personnelles)
Tout commence en mai 2023.
Florent et Dopi lancent une sorte d'expérimentation à Orléans en commençant à poser la question des petits moteurs à leurs contacts sur place et à des inconnu·e·s en bord de Loire.
Les conversations extraordinaires que cela provoque vont les convaincre de poursuivre.
Peu après, Guillaume rejoint le projet.
Tout au long des mois qui suivent, Guillaume et Dopi vont se retrouver régulièrement dans différentes villes (Colmar, Besançon, Montbéliard, Tours, Montpellier, Montauban, Agen, Le Mans, St-Malo, Caen...) pour découvrir les lieux, aller à la rencontre des habitants, enregistrer les épisodes d'un podcast...
et faire avancer la réflexion.
Parallèlement, ils explorent les travaux de recherche en lien avec le sujet.
Il y a, par exemple : le mémoire de Cécile Barbe où elle décrit la construction de son rôle de "passeure", les réflexions de Daniel Hazard et son approche du "métier intime", les notions de "flow" et de "personnalités autotéliques" développées par Mihaly Csikszentmihalyi, ce que dit le sociologue Norbert Elias, etc.
Dès le début du projet, un débouché artistique est envisagé.
Mais c'est finalement l'idée de réaliser un livre qui émerge et se concrétise d'abord.
Objectif : transmettre ce qui a été découvert à travers un livre très pratique, très fluide, permettant à chacun d'avancer sur la question.
Le livre est disponible depuis mai 2024.
Nous menons le projet en nous donnant rendez-vous
dans différentes villes.
A chaque fois il s’agit
de s’imprégner de l’atmosphère des lieux,
de se laisser porter,
d’être disponibles pour des découvertes et des rencontres...
Nous choisissons des villes où coulent des rivières.
Nous nous rendons sur les rives (ou dans des parcs)
où les gens sont assez disponibles.
Nous allons nous asseoir sur des bancs déjà occupés,
nous engageons la conversation en posant la question de base du projet.
Nous créons ainsi un petit moment inattendu, qui décale le quotidien,
qui permet aux personnes de s’interroger sur leur fonctionnement,
de l’enfance à aujourd’hui.
Ces façons de faire rejoignent l’approche développée par les Situationnistes,
et notamment par Guy Debord, qui initiaient des “dérives psycho-géographiques” dans les villes.